dimanche 28 juillet 2013

(I) Attention aux pseudo-scientifiques avec leur pseudo-thérapies cellulaires !


Aux patients atteints d'arthrose du genou grade 3 ou 4 avec disparition de cartilage, fémorotibiale et/ou fémoropatellaire (rotule), ATTENTION!
De plus en plus de non spécialistes de la régénération du cartilage du genou en France, Europe et aux USA utilisent la thérapie cellulaire par plaquettes concentrées PRP et /ou cellules souches (de moelle osseuse ou adipeuse) de façon anarchique, non scientifiques, avec une technique d'implantation ou de qualité du produit cellulaire fini, très pauvre et frisant le ridicule, et motivés par des considérations économiques.

Ces techniques d'implantation de ces pseudo-scientifiques sont dites sauvages, car elles n'ont pas été élaborées à partir d'expérimentations pré-cliniques animales: elles sont artisanales, utilisées chez l'humain sans preuve pré-clinique sur l'animal de la régénérescence de cartilage naturel hyalin, et utilisant des produit cellulaires - plaquettes concentrées et/ou cellules souches-, de façon empirique et sans connaissance biologique, avec des techniques de prélèvement et de quantité obtenue pauvres. De plus les cellules souches sont non activées - par culture ou par des activateurs protéiques -, et par définition meurent en intra-articulaire, car elles sont quiescentes!

Je vous rappelle que notre technologie de stimulation de la croissance de cartilage sur l'arthrose terminale grade 4 du genou a été agréée par l'ANSM (ex-Affsaps) et le CPP (comité de protection des personnes) en 2010, et appliquée en clinique humaine en juillet 2010. Elle se poursuit toujours actuellement: une communication des résultats définitifs des 50 premiers patients à 2 ans de recul sera annoncée fin 2013.
Je rappelle qu'il s'agit d'une implantation sous arthroscopie du genou de cellules souches mésenchymateuses de moelle osseuse centrifugée, qu'elles sont activées par des bone morphometric protein (BMP), que le genou (ou autres articulations) a été au préalable traité de ses lésions articulaires mécaniques : réaxé par ostéotomie si déformation de plus de 6° de l'axe (varus ou valgus), stabilisation ligamentaire par greffe si instabilité (ligament croisé), régularisation méniscale, décompression rotulienne par libération latérale si chondropathie de rotule.
Enfin, les zones de défect chondral - zones arthrosiques sans cartilage-, d'au moins 3 cm2 et jusqu'à 20 cm2 ! -, doivent être préparés par des microperforations au moteur tous les 2 mm; les cellules souches sont alors implantées avec un transporteur (scaffold) de collagène, sous forme de pâte ou boulette cellulaire, et non sous forme liquide, car risque de fuite ou destruction.

Cette technique seule permet une reconstruction des zones arthrosiques, avec une croissance et une couverture de cartilage à partir des plots créés, et par la transformations des cellules souches en chondrocytes (cartilage) et ostéoblastes (os), comme l'ont démontré les études précliniques animales, et confirmé par l'essai clinique et les différentes communications intermédiaires et photos - films post-opératoires publiés. L'essai clinique est terminé, et les résultats définitifs en cours de publication; mais cette thérapie cellulaire contre l'arthrose du genou continue à être proposée.
Les recherches actuelles portent sur la qualité du transporteur ou scaffold.

La thérapie cellulaire contre l'arthrose du genou doit donc être similaire à celle que nous proposons, conforme aux données biologiques, précliniques, et aux résultats cliniques actuels.

Elle doit surtout être appliquée par des spécialistes de la biochirurgie du cartilage comme le chirurgien orthopédiste maîtrisant les techniques d'arthroscopie du genou, et la chirurgie conservatrice de correction des anomalies mécaniques.

Il est donc inadmissible de constater que des non spécialistes de la chirurgie directe du cartilage et du genou (ou autres articulations), comme un radiologue (!!!) de la région toulousaine, ou un rhumatologue de Montpellier, proposent, en donnant de faux espoirs, de simples et vulgaires injections intra-articulaire de cellules souches (non activées pour le premier) dans le genou, sans aucun traitement préalable des lésions mécaniques de l'articulation du genou, toujours présentes dans l'arthrose terminale de grade 4, et sans efficacité aucune.
C'est le sujet de blog suivant.

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