jeudi 11 octobre 2012

Thérapie cellulaire et arthrose grave (2) : chirurgie ou infiltration?

Il résulte de ce qui précède que la correction des anomalies et malformations mécaniques du genou, responsables de contraintes d'hyperpression et conflits articulaires, est nécessaire pour favoriser la cicatrisation et la croissance de cartilage par l'implantation de cellules souches sous arthroscopie, l'articulation étant préalablement préparée.
Les bons résultats à 2 ans de nos travaux de thérapie cellulaire sur l'arthrose du genou le montrent.
L'infiltration intra-articulaire directe de cellules souches, que certaines équipes médicales (non chirurgicales) proposent, sans traiter au préalable les lésions mécaniques, ne peut permettre une reconstruction de cartilage par les cellules souches, empêchées par les contraintes anormales du genou.
L'infiltration intra articulaire de cellules souches peut être proposée dans les arthroses débutantes de grade 2, pour réduire la dégénérescence du cartilage - pourvu qu'il n'y ait pas de lésion mécanique comme une rupture méniscale ou un syndrome rotulien avec bascule externe de la rotule (non centrée)-, mais pas dans les arthroses de grade 3-4 ou 4 au stade prothétique.
Il est possible d'utiliser l'infiltration de cellules souches pour arthrose de grade 2 comme pour la viscosupplémentation, si cette dernière est un échec, en ambulatoire, à partir de cellules souches de tissu adipeux.
Il est aussi possible de l'envisager dans un cadre plus large des traumatismes du sportif de haut niveau, traumatismes à lésions régressives, pour favoriser leur cicatrisation rapide et de bonne qualité.

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