samedi 17 mars 2012

Vidéos techniques opératoires et photos post-opératoires de la croissance de cartilage



microperforations des défect cartilagineux trochlée et fémoro tibial interne, avec libération latérale de la rotule, et greffe cellules souches sur transporteur de collagène.
7è mois post-op:
couverture partielle du tibia
en zone postérieure
Arthrose localisée kiss lesion grade 4
condyle (5cm2) et tibia (4cm2) interne 
et couverture complète du condyle


Les résultats préliminaires du traitement de l'arthrose du genou par cellules souches...

...ont été communiqués au symposium sur les cellules souches qui s'est tenu le 4 mars 2012 à Bruxelles, dans le service hospitalier Chirec Edith Cavell.
Un résumé de cette communication est publié sur le site www.cellulesouches.org  (voir http://www.cellulesouches.org/news-et-articles-scientifiques.html )
avec des images arthroscopiques et IRM de la reconstruction de cartilage avec couverture du défect chondral après greffe de cellules souches (voir http://www.cellulesouches.org/les-reacutesultats-preacuteliminaires-arthrose-et-cellules-souches.html )

Un symposium sur les cellules souches à Bruxelles

Organisé par le Dr Scipioni, il s'est tenu le 4/03/2012, avec les orateurs précurseurs du traitement de l'arthrose par cellules souches mésenchymateuses de moelle osseuse: Les dr Scipioni (Bruxelles, Belgique), Buda (Bologne, Italie) et Assor (Marseille, France). Ma première communication sur les résultats préliminaires à 1 an minimum du traitement de l'arthrose du genou par implantation de cellules souches a été présentée. Congrès riche qui a donné lieu à des débats constructifs, des échanges et confrontations des différentes techniques, et la conviction que nous sommes au début d'une nouvelle perspective et stratégie dans la lutte contre l'arthrose. Un groupe européen est formé qui a pour vocation d'échanges et de recherches : rendez-vous a été pris pour de nouvelles réunions.




dimanche 1 janvier 2012

Publication prochaine des résultats préliminaires de l'implantation des cellules souches dans l'arthrose défect du genou


Un article sur les résultats préliminaires à 1 an de l'implantation des cellules souches mésenchymateuses activées de moelle osseuse, dans le traitement de l'arthrose du genou de type défet (à taille limitée) sera prochainement publié courant 2012. Je vous en communique ici un résumé. L 'article avec résultats définitifs sera proposé pour publication probablement début 2013.  
Voici le résumé de l'article. Les photos d'arthroscopie second look et les images IRM post-opératoires seront visibles sur le site www.cellulesouches.org

Introduction. Le but de cette étude pilote au cours d’un essai clinique autorisé par l’Afssaps était d'examiner les résultats préliminaires à un an, l'efficacité et la sécurité de l'utilisation en un temps de cellules souches mésenchymateuses (CSM) fraîches non cultivées dérivées de moelle osseuse autologue, mélangées avec une matrice osseuse déminéralisée (MOD) stimulant leur croissance en évitant leur culture, et un scaffold de collagène, et implantées sous arthroscopie (après microperforations et forages des défects) chez le patient avec défects ostéocartilagineux de genou. La technologie en un temps et sans culture mise au point dans cette étude est originale, économique, confirmée par des expérimentations précliniques animales, et diffère de celles proposées dans la littérature d’enquêtes précliniques et cliniques récentes, utilisant les CSM  sans facteur stimulant, ou après culture, avec des résultats inconstants. Matériels et Méthodes. 28 genoux  (27 patients) avec arthrose grade 4 à taille limitée de type défect ostéo-cartilagineux ont été traités par cette technique et suivis prospectivement, dont les critères d’inclusion étaient : âge de 30 à 70 ans, absence de surpoids, défect fémoro-tibial de moins de 6 cm2 pour chaque surface, absence de pathologie associée ou corrigée –malalignement, instabilité ligamentaire, ¾ de ménisque présent. L’arthrose était localisée sur le compartiment médial dans 26 genoux, latéral dans 1 genou, bi-condylien dans 1 genou. Une chondropathie rotulienne était toujours associée traitée systématiquement dans le même temps par libération latérale rotulienne. La surface moyenne des lésions du cartilage était de 8,5 cm2 (de 3 à 19 cm2) ; 2 cas (7,1 %) avait une désaxation en varus traitée par ostéotomie de valgisation, 13 patients (46,4 %) avaient des antécédents chirurgicaux. Tous les patients avaient des images radiographiques, IRM et/ou arthroscanner en préopératoire, avec un contrôle post-opératoire IRM et/ou arthroscanner à 6 et 12 mois. Le suivi des résultats sur 1 an était réalisé par les scores IKS, KOOS et SAV, collectés en préopératoire, puis à 6 et 12 mois post-opératoire. Une arthroscopie de contrôle avec biopsie a été réalisée chez 2 patients. Résultats. Les scores moyens IKS cliniques et fonctionnels et KOOS étaient significativement améliorés au dernier recul, passant respectivement de 50,7 points, 51,5 points et 49,3 points, à 93,2 points, 94 points et 93,8 points. Les douleurs étaient significativement améliorées, passant sur l’échelle SAV d’une fourchette de 6 - 9, à 0 - 2 en post-opératoire. La reproductibilité de la préparation cellulaire a été confirmée. Les images IRM ou arthroscanner montraient une couverture complète du défect cartilagineux fémoro-patellaire dans tous les cas, une couverture complète du défect cartilagineux condylien dans 22 genoux (78,5 %), une couverture partielle du défect condylien dans 6 cas, et du défect tibial dans 21 cas (75 %), en rapport avec une insuffisance du nombre des microperforations. Aucun risque propre aux CSM n’a été relevé ; des douleurs rotuliennes transitoires ont été relevées. Les arthroscopies second look avaient montré un cartilage stable et non exubérant, dont les biopsies notait une prédominance de cartilage hyalin avec collagène de type II et protéoglycans. Discussion. Cette technologie semble sûre et la plus efficace pour une correction en une étape sous arthroscopie des lésions du cartilage et la restauration du complexe ostéochondral.

lundi 8 août 2011

@Résultats préliminaires cellules souches et arthrose du genou: publiés en 2012 et 2013

Mise à jour : Ils ont été communiqués dans 2 congrès en 2012 et mars 2013. lire les post récents de 2013...

L'essai clinique de traitement de l'arthrose du genou par implantation de cellules souches mésenchymateuses activées de moelle osseuse sous arthroscopie avec forages et microperforations, entame sa dernière ligne droite, avec le dernier tiers de patients en cours de traitement. Des résultats préliminaires seront publiés pour, nous l'espérons, avant la fin de l'année 2012. Les résultats sont régulièrement étonnants compte tenu de la gravité de l'arthrose, de grade 3 à 4, avec des résultats favorables et des scores cliniques IKS post opératoires significativement améliorés. Les indications de cette technique sont similaires à celle des prothèses mono-compartimentales du genou, et dont les poses devraient être notablement réduites à l'avenir, avec l'essor de cette thérapie cellulaire. 
Une arthroscopie "second look" du genou pratiquée le 3/08/2011 sur une patiente avec arthrose défect grade 4 fémoro-tibiale interne traitée il y a plus de 9 mois par implantation de cellules souches activées mélangées dans du collagène, directement dans les forages aménagés sur le défect, a montré la réalité de la repousse de cartilage sur tout le défect du condyle et du plateau tibial, avec de nombreuses photos réalisées, et une biopsie pour établir la nature du cartilage: fibreux ou hyalin? : mélange des deux.
Ce fut un intense moment d'émotion au bloc opératoire.Bonnes vacances, que je passerai pour ma part, pour partie, à rédiger les premiers résultats .

http://www.cellulesouches.org
http://www.arthrosport.com

vendredi 3 juin 2011

Tel un jardinier...

Tel un jardinier dans sa serre avec ses ingrédients secrets recherchant la floraison d'une fleur rare, tel était mon état d'esprit depuis le début de l'essai clinique de traitement de l'arthrose de genou, du défect cartilagineux à taille limitée, par microperforations sous arthroscopie, et implantation extemporanée de cellules souches mésenchymateuses de moelle osseuse aspirée et centrifugée, et sans culture, activées par des protéines osseuse déminéralisée, et maintenues sur un support de collagène. Tel un jardinier, j'attendais la croissance de cartilage hyalin recouvrant le défect.
La technique opératoire s'est rapidement améliorée depuis le début de l'expérience en juillet 2010. Au début, je songeais à utiliser un support solide pour transporter ces cellules souches, comme le chondrotissue, maintenu par des pins: mais il obligeait à une immobilisation et une absence d'appui de plusieurs semaines, sous peine de débricolage du matériel, immobilisation aux conséquences trop néfastes pour la fonction du genou. D'autant que la libération latérale de la rotule -toujours arthrosique! - était quasi systématiquement associée au traitement de l'arthrose fémoro-tibiale, et obligeait à une mobilité complète du genou sous peine de raideur fémoro-patellaire.
Le support ou scaffold devenait une sorte de pâte, et nous continuons à rechercher sa structure idéale, qui doit se rapprocher du chewing-gum (!), permettant une implantation et fixation aisées sur le défect condylien et/ou tibial, tout en permettant appui et mobilité.
Les indications se sont précisées: en cas de varus de plus de 7°, avec une arthrose latéralisée de type défect à taille limitée à 6cm2, l'ostéotomie de valgisation tibiale a vu son indication élargie, et je n'hésite plus à le proposer aux patients de 60-62 ans sportif et sans surpoids, associée à l'arthroscopie avec microperforations et greffe de cellules souches. Je crains moins actuellement l'échec de l'ostéotomie du genou avec arthrose latéralisée, à cet âge, grâce à l'apport des cellules souches: la croissance du cartilage est réelle, visible sur l'arthroscanner vers le 6è-7è mois, et à l'arthroscopie second look réalisée dans 2 cas.
Tous les patients ont vu leur score clinique (IKS) significativement amélioré à 9 mois post-opératoire; 95% des patients ont vu leur douleur se réduire sur une échelle (EVA) moyenne de 8 sur 10 en pré-opératoire, 10 étant la douleur maximum, à une échelle de 2/10 en post-opératoire.
Aucune complication n'était à déplorer.
Une communication des résultats intermédiaires est en cours de préparation, et sera disponible au 4è trimestre 2011.
Plus d'infos sur le site www.cellulesouches.org

dimanche 13 mars 2011

Le bilan à 9 mois du traitement de l'arthrose du genou par cellules souches

Nous pouvons tirer un premier bilan à 9 mois du début de l'utilisation des cellules souches mésenchymateuses de moelle osseuse, activées, et greffées contre la zone arthrosique à taille limitée (<6cm2, ou défect cartilage) condylienne et tibiale du genou. Elle se fait sous arthroscopie, qui traite au préalable toutes les lésions du cartilage (microperforations et abrasion), méniscales (régularisation), et rotulienne (libération latérale de la rotule). Dans certains cas, des interventions préalables ou dans le même temps sont nécessaires: allogreffe de ménisque chez le sujet jeune (moins de 45 ans) avec antécédent de méniscectomie sub-totale, ostéotomie de réaxation si désaxation de plus de 7-8°, reconstruction du ligament croisé antérieur.
Compte tenu de la gravité de l'arthrose, dont l'indication habituelle pour plus de 80% des cas est la prothèse partielle uni-compartimentale (ou totale selon les chirurgiens), le résultat clinique, sur les 20 premiers patients, est totalement inhabituel, avec une régression notable de plus de 80% de la douleur, cotée en moyenne 2/10 : la douleur aiguë médiale (pour une arthrose interne) laisse la place dans la plupart des cas, en moins de 3 mois, à une sensation de “pression“ diffuse globale du genou lors de la marche prolongée.
Des résultats IRM à 6 mois montrent une reconstruction partielle du cartilage du condyle; un arthroscanner de contrôle sera réalisé à 9 ou 12 mois post opératoire.
La technique d'implantation s'est aussi améliorée, avec une meilleure prise de greffe qui s'encastre dans les trous d'ancrage du condyle et du plateau tibial. Un nouveau matériel ancillaire est en cours d'élaboration pour l'implantation des cellules souches.
Les injections de PRP seule, plasma riche plaquettes, sont aussi réalisées, dans les cas d'arthrose moins évoluées, ou les traumatisme sportifs à lésions partielles du genou (ligamentaires, cartilage ou méniscal), et tendineuses (épaule, tendon rotulien et Achille).
La recherche continue...

mercredi 29 décembre 2010

La bataille contre l'arthrose du genou

Car il s'agit d'une bataille. Lorsque l'arthrose du genou commence, lorsque le cartilage fémoral et/ou tibial ou rotulien s'effrite, perd son élasticité, se déchire, se troue, ce trou qui s'élargit laissant l'os à nu - on dit que c'est un défect chondral (dont on mesure la taille), le cartilage est incapable de s'auto-cicatriser et de régénérer, et la destruction est inéluctable, de progression plus ou moins rapide selon la ou les causes de l'arthrose. La cause de la destruction du cartilage est d'abord mécanique, responsable d'une concentration de charges diverses contre le cartilage: charges verticales d'hyperpression comme lors d'une désaxation du genou en varus surtout (genou arqué), ou valgus, ou lors d'une ablation trop large du ménisque (méniscectomie subtotale), qu'il faut toujours préserver ou réparer ; charges horizontales de cisaillement comme lors d'une rupture du ligament croisé ; charges obliques de rotation dues aux associations pathologiques.
La cause mécanique entraîne un processus biologique de destruction du cartilage, qui s'auto-entretient tant que perdure l'origine mécanique.
Lorsque qu'un patient encore jeune, de moins de 55 ans, est porteur d'un genou arthrosique grave, avec un défect de près de 5 ou 6 cm, il est fréquent de constater dans son histoire, un ancien sportif, une ou des opérations (arthroscopies surtout) avec des méniscectomies trop larges, une rupture du ligament croisé antérieur souvent opérée tardivement (1 an ou plus après le traumatisme initial), et en cadeau supplémentaire, une désaxation du genou. Cocktail explosif...
D'où le sens du mot bataille.
Il faudra, chez le patient encore jeune, faire une ou deux interventions, avant de tenter de régénérer le cartilage. Il faudra pratiquer une allogreffe méniscale si absence de ménisque; stabiliser le genou par greffe du ligament croisé antérieur si instabilité chronique, faire une ostéotomie de réaxation du genou pour un genou rectiligne, intervention (s) associée(s) à une arthroscopie pour traiter les lésions articulaires, par des gestes directs sur le défect cartilagineux: microperforations, implantation de cellules souches en cas de critères d'inclusion respectés, libération latérale de la rotule si arthrose rotulienne associée (très fréquente), résection des ostéophytes à la fraise rotatoire, fréquentes au niveau de l'échancrure (empêchant une extension complète du genou), au niveau des bords de la rotule ou des condyles.
Le traitement des désordres mécaniques ralentit la progression de l'arthrose, voire stopper la destruction du cartilage, mais la croissance du cartilage est difficile ou de mauvaise qualité de type fibrocartilage, croissance permise par les microperforations sous arthroscopie.
Avec l'apport de la thérapie cellulaire, plusieurs allogreffes de ménisque ont été réalisées cette année, sans parler des ostéotomies de réaxation parfois nécessaires avant les greffes de cellules souches.
L'utilisation de la thérapie cellulaire, en complément des techniques décrites plus haut, par l'implantation des cellules souches mésenchymateuses de moelle osseuse, et/ou par l'injection intra articulaire de PRP, Plasma Riche Plaquettes, devrait permettre, nous l'espérons par l'essai clinique en cours depuis juillet 2010, une croissance ostéocartilagineux de bonne qualité. 
Il est temps de faire le bilan clinique des 6 mois de cet essai clinique d'implantation de cellules souches, et d'apprentissage et de maîtrise de cette difficile technique.
Ce sera l'objet d'un prochain blog.

dimanche 31 octobre 2010

Les essais cliniques se poursuivent

De nouveaux essais cliniques se sont réalisés le 27 octobre 2010, avec plusieurs patients, éligibles selon les critères d'inclusion, qui ont été traités de l'arthrose du genou sous arthroscopie, par débridement des lésions et abrasion microperforations des zones de défect de cartilage, puis greffe de cellules souches (provenant de la moelle osseuse aspirée),  activées, et implantées contre la zone dénudée de cartilage. La technique a été améliorée. Les autres lésions présentes, en particulier rotulienne, ont été traitées dans le même temps. Les patient ont pu regagner leur domicile 2 jours après l'intervention. Ils seront contrôlés selon le programme établi, par des tests cliniques, et des radiographies et IRM à 3 (radio seulement), 6 et 12 mois post-opératoire. Les premiers patients ont vu une amélioration très nette du syndrome douloureux arthrosique féorotibiale interne, qu'ils ressentaient avant leur intervention: cette douleur médiale aiguë avait disparu, remplacée par une sensation de tension diffuse du genou à la marc une, et pour certains, une tendinite modérée du tendon rotulien an rapport avec une faiblesse du quadriceps qu'ils récupèrent. Un patient a repris une activité de footing au 3è mois. Une communication des résultats intermédiaires sera publiée avant l'été 2011. Un centre dédié à la biothérapie et injection PRP / Cellules souches sera prochainement ouvert, notamment pour les sportifs.

mardi 31 août 2010

Presque tout savoir sur la thérapie cellulaire contre l'arthrose du genou

Vous voulez presque tout savoir? Lisez le site que je viens de créer : www.cellulesouches.org
(ou cliquer sur le titre), dédié à la thérapie cellulaire et aux essais cliniques de transplantation de cellules souches et d'injection de PRP, dans le traitement de l'arthrose du genou, et autres pathologies, ménisques, ligament croisé, coiffe épaule, tendon d'Achille, ...